L'utilisation de la pensée abstraite permet une minimisation de l'impact négatif perçu. Elle le camoufle pour nous faire croire qu'elle nous en éloigne. Est-ce une solution adaptée ?
Non. La pensée est joueuse, elle nous fait croire qu'elle a le pouvoir sur nous et rejette la nature-même de nos sensations.
C’est comme un lancé de boomerang. La douleur semble partie, mais elle se cache, attendant de réapparaître.
Cette attente, telle un élan, lui donne une fulgurance qui la révèle d'autant plus radicale et dévastatrice.
Je propose de la "re-garder" : c’est-à-dire de la garder à nouveau et de l'accueillir pour "avancer" avec elle.
Ce cheminement mène vers un apaisement : l'union de nos émotions et de nos pensées au sein de notre corps.
Que votre journée soit belle !